Un lieu tenu secret

Le jeune garçon, courant à perdre haleine, se situant uniquement grâce à son plan, tournait à presque chaque intersection, ne regardant pas sa situation spatiale. Après plusieurs minutes, il atteignit la grande salle, où 4 immenses tables s'entendaient dans toute la salle. Un immense chandelier, d'une beauté magnifique illuminé la salle, soutenu par quelques dizaines de bougies sur chaque mur. En bout, une petite esplanade, où une table presque aussi grand e que les 4 autres comportaient les noms de certains personnages.

"Surement la table des profs . . . un bon plan à faire ici . . . Enfin passons je ne suis pas là pour ça . . ."

Il posa la main sur le mur de gauche, et la laissa glisser, tout en avançant , sur plusieurs dizaines de mètres. Il sentit finalement le léger et infime courant d'air qui s'échapper d'une fissure invisible. Il posa son bloc sur la table la plus proche, et commença à faire glisser ses mains, créant ainsi imaginairement plusieurs signes, qui finirent par ouvrir une sorte de mur coulissant.

*Yosh . . . Ca commence bien déjà . . .*

Il s'engouffra alors dans la pièce suivante, qui lui offrait un labyrinthe quasi insolvable. Mais c'était sans compté toutes ses recherches. Il tourna enchainant les croisements, et en seulement quelques minutes il arriva au bout, où un monticule lui offrait l'espace suffisant pour son pendentif. Il tatonna alors son cou, à la recherche de la clé, mais ne sentit rien.

"Nani ?? Non . . . Raa je l'ai oublié, Baka . . ."

Il sentit alors la présence de la fille de tout à l'heure, pénétrant dans l'immense salle, il fallait qu'il se dépèche, afin qu'elle ne découvre pas ce qu'il tramait, du moins pas maintenant. Il courut à perdre haleine, et au moment où la jeune fille entra dans la salle, lui était adossé au mur, essoufflé, l'entrée fermée.

La jeune fille entra dans la majestueuse salle, marchant lentement dans la direction du jeune homme. Elle avait laissé ses bagages à la porte et tenait dans sa main gauche la cage contenant le bel oiseau couleur nuit. Elle plongea alors sa main droite dans la poche de sa jupe et en sortit le pendantif du jeune homme, celui qu'il avait laissé sur la table de la bibliothèque.

"Imbécile... Si tu étais parti moins précipitamment, tu ne l'aurais pas oublié... Et tu aurais remarqué que je ne suis pas tombée dans ton leurre... Si tu me prends pour une idiote, méprends-toi, parce que je ne fais pas parti des idiots de ton espèce... Assassin..."

Elle avait prononcé ce dernier mot plus lentement, plus fortement que les autres, et elle s'était permise de l'appeler ainsi puisqu'il aurait bien pû tuer quelqu'un qui ne faisait pas attention.

Sasha sentit alors l'homme s'énerver, il s'apprêtait à s'avancer vers elle, la brusquer, mais la jeune fille leva son bras droit, celui qui tenait le pendantif.

"Un geste de plus et je le brise...je me fiche de l'importance qu'il a à tes yeux, je le brise... Présente-moi des excuses sur le champ, où ton pendantif ne sera que de l'histoire ancienne..."

Ils étaient séparés de plusieurs dizaines de mètres, toute action aurait donc était inutile. Que pouvait il faire, face à cette jeune fille qui détenait la clé de sa puissance. S'il ne l'avait pas oublié il n'aurait pas eu à faire tout cela. L'énervement était à son comble, et Ikari commençait à voir la pièce qui l'entourait de manière trouble. Il secoua la tête rapidement, commençant sa phrase d'une voix humaine , et la finissant d'une étrange voix d'outre tombe.

"Je ne suis pas un . . . AsSaSsIn . . ."

Ses yeux qui étaient fermés s'ouvrirent, et le regard agacé de tout à l'heure avait laissé place à ce regard d'assassin, son oeil rouge regardé avec envie la jeune fille, ainsi que le pendentif. Son serpent se mit lui également à grossir, les yeux tout autant injecté de sang que son maître.

"Je te conseille de me donner ce pendentif . . . si tu ne veux pas être la victime de l'assassin , fillette . . . ne te mesure à quelque chose que tu ne connais pas . . . donne moi ce pendentif, et je ferais comme si rien ne s'était passé . . ."

Le jeune garçon, se mouvant au rythme du démon monta sur la première table, s'approcha petit à petit vers la fille, d'un pas calme et assuré.

Lors de la transformation du jeune homme, Sasha était restée silencieuse, calme, souriante. Elle n'était donc pas la seule à avoir des mutations, pas la seule à avoir vécu un passé dur... Sauf qu'elle, s'en était sortie, sans devenir psychopathe, ni saddique comme Ikari. Elle ne reculait pas lorsque l'homme s'approchait.

"On a plus de points commmuns que je ne le croyais alors, " dit-elle d'un ton enjoué. "Et ca ne me plait pas beaucoup de ressembler à un AsSaSsIn psychopathe de ton genre..."

Elle ouvrit la cage de son corbeau, et le magestueux oiseau s'envola pour se poser sur le bras de Sasha. Elle n'avait pas mis son gant, elle n'avait comme protection des serres que la manche de son blouson, ce qui était suffisant. Elle passa le pendantif autour du cou de l'animal noir.

"Je n'ai pas envie de te donner le pendantif", dit-elle, reportant son attention sur le psychopathe qui s'avancait plus rapidement maintenant que la fille agissait.

"Vole, Aiko..."

En entendant l'ordre, les yeux de l'oiseau devinrent rouge, et le corbeau prit son envol, le pendantif au cou, passant à travers la vitre de la fenêtre. Il était protégé de toute attaque magique, et on ne pouvait plus le suivre, il était déjà trop loin.

"La petite fillette, comme tu le dis, a plus d'un tour dans son sac."

Les pieds de la jeune fille se mirent à descendrent dans le sol, celle-ci garda son sourire et regardait Ikari avec beaucoup d'astuce et de moquerie.

"Je ne te donnerai pas ton pendantif, tant que tu ne tu ne te seras pas excusé à mon égard..."

La jeune fille s'enfoncait de plus en plus dans le sol.

"Tu sais, tu me fais pitié... C'est toi qui ne sais pas à qui tu as affaire. Tu sais quoi faire maintenant, si tu veux ton pendantif."

Puis, la jeune fille disparut dans le sol, on ne pouvait plus détecter sa présence nullepart, elle avait tout simplement disparue.

Ikari souria alors sadiquement, voyant l'ironique de la situation. Il attrapa son serpent, et le pointa en direction de la jeune fille avant qu'elle ne disparaisse.

"Tu es maline, j'aime ça . . . Cependant . . ."

Ikari se tourna en direction de la fenêtre brisé, et lança son serpent de toute ses forces, qui continua de muter, pour atteindre une forme de petit dragon, lancé à toute vitesse par son maître, fonçant en direction du corbeau, et le rattrapant à toute vitesse. Il leva alors sa main en l'air, et tapa en plein milieu de la salle, créant des fissures dans toute celle ci.

"Fuir ne te servira à rien, je te retrouverai, et plus le temps passera, plus ta mort sera lente et douce . . ."

Après avoir fissuré la majeure partie de la salle, Ikari pointa le chandelier de sa main "normale", ce qui eut pour effet d'enflammer toute la salle, excepté le jeune garçon, qui riait d'une jouissance rarement atteinte. Le jeune garçon fonça alors vers la pièce dissimulé, détruisant chacun des murs se trouvant en travers de son chemin.

"Même si je n'ai pas le pendentif, je parviendrais à ouvrir cette porte, j'ai besoin de cette . . ."

La main gauche d'Ikari reprit peu à peu son aspect normal, sa couleur toujours noirâtre, et le jeune garçon tomba à genou en plein milieu du labyrinthe. Il se mit la main sur son oeil, ne pouvant accepté de ne jamais pouvoir finir ce qu'il commençait.

*Suiryuudan ramène moi cette oiseau de malheur, j'en ai besoin, il me faut cet . . .*

Le feu dans la pièce disparut immédiatement, ne laissant apparaitre que le trou béant dans la grande salle, ainsi qu'Ikari agenouiller dans plein milieu de labyrinthe.

Lorsque Eilys eut mis le pied dans la grande salle commune, son sourire, qui avait été dessiné sur son visage par son anxiosité, par son hâte de découvrir les lieux, se transforma en expression d'étonnement, alors que, devant lui, au lieu qu'il y ait une majestueuse grande salle propre et galante comme l'avait laissé imaginer l'extérieur du château, se trouvait une pièce ravagée, fissurée, gravement endommagée. La fenêtre était brisée, quelques flammes très faibles brûlaient encore, ne semblant pas grandir car mystérieusement elles n'embrasaient point ce qui se trouvait autour. La personne qui avait créé ce feu l'avait sûrement fait avec une énergie tellement affaiblie que le feu ne s'alimentait pas. Eilys se concentra et atténua toutes les flammes au point qu'il n'en reste aucune, le feu étant un de ses éléments primaires. L'attention d'Eilys fut ensuite emmenée sur un énorme trou dans un des murs.

*Cette pièce est vraiment dans un piêtre état... Est-ce que la directrice est au courant ou... était-elle ici...?*

Eilys se rappela du nuage noir qu'il avait vu dans l'avion, et du corbeau de la jeune fille à l'écart qui avait croassé avant son apparition. Le corbeau avait-il prévenu ce danger? La source du nuage s'était-il trouvée ici avant que l'avion n'atterrisse? Eilys devrait découvrir si quelqu'un avait été blessé, après avoir inspecté le dommage causé dans ses lieux. Il s'avanca vers l'énorme trou noir dans le but de voir s'il y avait des indices sur la cause de ce trou. Il ferma les yeux et se concentra sur le trou, afin de trouver magiquement des indices, lorsque son attention fut portée sur ce qui se trouvait l'autre côté du trou. Il avait ressenti une présence humaine!

Il passa donc de l'autre côté du trou, se trouvant dans une pièce obscure, secrète. La lumière étant son deuxième élément primaire, il généra un amas de papillons de lumières, qui volèrent, s'éparpillant partout, illuminant alors tous les lieux. Eilys se trouvait dans un labyrinthe.

Il s'avanca lentement, tranquillement, des bruits résonnaient, et il les entendait de plus en plus fort au fur et à mesure qu'il marchait. Il marchait maintenant depuis un bon bout de temps, il voulait retourner, mais en faisant volte-face, il vit qu'il s'était trop avancer et qu'il n'avait aucun moyen de revenir, à part s'il utilisait la magie, ce qui serait assez difficile puisqu'il ne savait pas s'il serait assez compétent pour suivre ses traces car il ne savait pas s'il aurait assez d'énergie pour repérer la chaleur de ses pas à terre. Il continua alors son chemin, et seulement quelques instants plus tard, il trouva un jeune homme, agenouillé à terre, il avait vraiment l'air d'avoir besoin d'aide.

"Hey, toi, est-ce que ca va...?"

Puisqu'Ikari ne répondait pas, Eilys s'avanca vers lui et s'accroupit devant, posant une main sur l'épaule de l'inconnu,

"HEY! Tu as besoin d'aide, ca n'a pas l'air d'aller... Mais qu'est-ce que tu fais ici? Quelqu'un t'a attaqué? Allez, viens, je t'emmène..."

Il montra son dos au jeune homme pour que celui-ci s'appuie dessus, Eilys le transporterait ainsi ailleurs. Mais l'homme ne voulait pas coopérer.

"Mais...Monte sur mon dos!"

L'homme ne coopérait toujours pas, et lorsqu'Eilys essayait de le prendre de force, il se débattait.

"Merde... Je vais chercher la directrice!"

Eilys, ayant une poussée d'adrénaline, réussit à concentrer sa magie assez suffisament pour lire les traces de pas à terre, et il se retrouva de nouveau de l'autre côté du mur, dans la grande salle ravagée. Il courut au bureau de la directrice, il fallait qu'il la prévienne de tout cela.

(h.j.: désolé d'avoir été obliger de faire bouger ton personnage un peu mais, puisque tu ne semblais pas être présent ben, j'ai été obligé de le faire pour sortir d'ici. Encore désolé ><)

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Eilys revint à la grande salle à toute vitesse, mais le piteux état dans lequel elle était lui rappela que l'ombre traînait pas trop loin d'ici. Il ne savait pas de quelle ombre il s'agissait, il y en a treize en tout dans tout le continent, et toutes étaient l'une plus puissante que l'autre. Craignant de devoir faire face à l'ombre seul, il se dit que le plus vite il s'occuperait du mystérieux élève, le moins de temps l'ombre aurait pour l'attaquer le temps qu'il revienne au bureau de la directrice.

Il se dirigea vers le grand trou dans le mur, puis il entra de nouveau. Les papillons de lumière qu'il avait créé volaient encore dans tout le labyrinthe, l'éclairant. Eilys n'arrivait plus à lire la chaleur de ses empreintes dans le sol, il tenta donc de détecter la chaleur du garcon d'où il se trouvait. Surpris de l'avoir repéré, car il a cru une seconde qu'il ne se trouverait plus là, il se dirigea sans se perdre vers lui, et le trouva dans la même position, agenouillé par terre. Il s'accroupit devant lui, posant ses deux mains sur ses épaules. Il se rappela donc du document qu'il avait lu dans le bureau de la directrice, et il remarqua que l'élève correspondait à ce qu'il avait lu. Eilys se sentit vraiment mal pour lui, car il avait lu son passé dans le document. Il lui en reparlerait sûrement un jour, maintenant il devait le ramener au bureau de la directrice.

"Ikari, n'est-ce pas...?"

Eilys avait posé cette question, qui n'en était pas vraiment une, d'une voix très douce, ne voulant point être brusque comme il l'avait été avant. Il continua de parler au garcon d'une voix douce, dans le même but.

"Ecoute-moi, je m'excuse d'avoir été aussi brusque tout à l'heure, d'accord...? Mais maintenant, il te faut vraiment de l'aide, tu risques de mourir si tu ne viens pas avec moi... C'est la directrice qui te demande... Maintenant tu veux bien me suivre?"

Natsuko arriva à la grande salle. Elle venait tout juste de débarquer de l'avion qui l'avait mener en cet endroit et elle avait voulu visitait la salle dans laquelle elle mangerait toute l'année avant n'importe quelle autre pièce. Lorsqu'elle arriva, elle fut déçu de trouver la pièce dans un si piteux état, pensant qu'elle était comme cela normalement.

* C'est vraiment car je ne voulais plus être avec mon père que j'ai accepté d'être ici...sinon, je crois que je repartirai immédiatement...*

Elle remarqua alors un espèce de trou dans l'un des murs. Elle s'en approcha, se doutant qu'il n'était pas là comme décoration. À l'intérieur, des espèce de papillons de lumière voletait lentement. Elle s'enfonça alors à l'intérieur de ce couloir si étrange pour parvenir à une pièce où se trouvait deux personnes. Un était agenouillé sur le sol et n'avait pas l'air de vouloir partir de là tandis que l'autre lui parlait doucement, comme si il voulait le convaincre de quelque chose.

Natsuko ne savait pas si elle devait rester, partir, ou bien ne pas bouger tout simplement. Elle ne voulait pas déranger, mais voulais savoir ce qui se passait en même temps. Un autre dilemme à régler, un pour lequel elle n'avait pas grand temps car c'était certain que d'ici quelque secondes seulement elle se ferait repérer.

Elle finit par décider de rester au même endroit et d'observer. Si l'un des garçon la remarquait, elle n'aurait qu'à s'approcher. Sinon, elle partirait lorsqu'elle en saurait assez...

Ikari regarda le jeune garçon qui tentait de l'aider, mais il ne pouvait pas, il ne pouvait plus reculer maintenant. Cette force démoniaque qui était en lui, il devait la détruire, quelqu'en soit le moyen. Lorsque le jeune garçon s'approcha de lui, il le repoussa violemment une première fois. Il le vit alors partir, ne prétant pas grande attention à ses paroles. Il se releva tant bien que mal, déambulant avec difficulté.

*Je dois le . . . Te , détruire . . . tu n'es que nuisance pour autrui, ainsi que pour moi, je te défirais, même si cela doit me conduire à la mort, je t'emporterai . . .*

Il se sentit alors suivi, une jeune fille, voulant surement être découverte, tant par sa maladresse à couvrir son pouvoir magique. Ikari s'approcha d'elle, sans un mot, mais plutôt une effrayante voix, perdant de temps à autre des gorgées de sang.

"Aide . . . moi . . ."

Ikari posa alors sa main sur la jeune fille, lui aspirant doucement une partie de son pouvoir, il en avait besoin afin d'en finir. Il ne lui en prit que très peu, ne cherchant pas le moins du monde à la blesser. Ikari retrouva quelque peu ses forces, et lorsque le jeuen homme revint vers lui, il posa également sa main, il avait à présent recouvrer une grande partie de sa puissance.

"Désolé de vous avoir utilisé ainsi, mais je n'ai pas le choix, si je veux me sauver, je dois être égoïste, une dernière fois . . ."

Titubant légèrement vers la salle précédent celle qu'il désirait, il l'atteignit finalement au prix de quelques efforts presque surhumains du fait de sa condition physique. Il posa sa main sur l'autel, prenant le temps de réfléxion, puis s'entailla la main, faisant couler son sang sur ce dernier, qui comporter quelques rainures. Cela eu pour effet de faire monter une petite stele, comportant l'emplacement du pendentif.

"Saleté de peste . . . Si seulement je n'avais pas oublié le pendentif, si seulement je n'avais pas été aussi prétentieux . . . Papa pardonne moi . . ."

Le jeune garçon, pleurant toutes les larmes de son corps se laissa alors dominer une ultime fois par le démon, détruisant tout les murs alentours, et découvrant l'artefact tant rechercher. Une magnifique bague, plutôt une bijou se situant entre la bague et le bracelet, se tenait devant lui.



Avide de cette source de pouvoir, le démon se précipité, et posa l'objet sur la main droite d'Ikari. Un léger silence se fit alors entendre, un combat se déroulait dans le parc, mais étrangement, cela n'influait pas sur ce qui allait se passait. Le bras redevint normal, et la croix qui était auparavant inscrite sur la main du jeune homme, se déplaça lentement vers le centre de son dos, le faisant souffrir . L'artefact au fil du temps avait effectivement réunis tous les sorts les plus puissants, tous les pouvoirs, mais également toutes les émotions humaines, tous les sentiments qui détruisait à petit feu le démon. Le démon retourna entre la terren et Ikari fut quand à lui empli d'une énergie nouvelle. Un cri retentit dans tout le chateau, celui du jeune homme, qui possédait un nouveau pouvoir, celui de vivre. De magnifique aile d'une blancheur éclatante émergeait de son dos, le faisant s'élever à travers la pièce. Il continua de grimper, traversant plusieurs cloison, avant d'attendre le ciel au dessus de l'école. Une immense lumière coula alors de toutes les plaies d'Ikari, baignant les lieux où il avait fait action de malheur. Les deux jeunes personnes se trouvant dans la pièce furent déplacer vers la grande salle, le mur réparé, eux soignés. La salle repris sont aspect normal, tout autant que le terrain, les arbres, mais également le lac. En l'espace de quelques instants, toute l'école était redevenue normal. Toute la lumière se reconcentra de nouveau sur Ikari, soignant ses blessures, aussi bien physique que morale. Le jeune garçon tomba dans un profond coma, chutant très lentement sur le toit de l'école. La nuit avait laissé place durant l'espace d'un instant à la lumière d'un jour nouveau.

Eilys remarqua la jeune fille lorsque Ikari lui avait enlevé un peu se son pouvoir, se demandant d'ou elle était venue. Etait-elle envoyée par la directrice? Puis, il ne fit rien lorsqu'Ikari vola un peu de ses pouvoirs, ne sentant qu'un petit froid le dominer en entier. Lorsque le mystérieux garçon avait annoncé qu'il voulait se sauver, Eilys avait compris qu'il voulait purger le démon qui se trouvait en lui, de référant a la biographie d'Ikari qu'il avait lu dans le document. Il regarda le processus émouvant avec beaucoup d'intérêt, le mur a côté d'eux se brisa, mais il ne s'en souciait guère. Le jeune Ikari s'envola donc haut dans les airs, sur le toit de l'école, et la fille qui se trouvait en leur compagnie le sauva, le ramenant a la grande salle. Eilys accoura alors vers eux, s'accroupissant devant l'homme maintenant dans un coma. Il le prit dans ses bras.

'' Mecri de m'avoir aidé, jeune fille... ''

Puis il se téléporta dans le bureau de la directrice avec Ikari.

Natsuko regarda alors le jeune homme emmener l'autre en se téléportant, la laissant seule. Elle avait tellement utiliser d'énergie qu'elle en avait le souffle court. Elle se traina jusqu'au mur où elle appuya son dos afin d'au moins reprendre quelque forces.

*Merci de m'avoir aidé, merci de m'avoir aidé...il a fait quoi lui à part lui parler?*

Puis, après quelque instants, elle senti qu'elle pourrait surement se lever, même si elle savait qu'elle ne serait pas capable de le faire longtemps. À ce moment, lorsqu'elle fut debout, sa tête commença à tourner, mais elle sorti quand même de la salle. Elle devait au moins se rendre jusqu'à son lit, dans sa salle commune. Elle pourrait ainsi se reposer...