Avec Ikari

Ils traversèrent un long chemin bordé d'arbres tous plus imposants les uns que les autres, dansant sous le souffle du vent. Marchant d'un pas sur derrière Kayla, il ne se souciait que très pe de ce qu'il allait advenir ici. Après quelques minutes de marches, ils montèrent un large escalier, qui les mena dans un hall immense, orné de tableaux d'anciens sages de l'établissement. Ikari enleva alors sa capuche, laissa sa chevelure grise à l'air de la pièce. Il replaça sa mèche devant son oeil droit, préférant ne pas mettre au goût du jour. L'endroit était étrangement silencieux, tout comme la femme. Ils grimpèrent à nouveau une série de marche, avant de marcher dans un long corridor, qui s'allumait à chaque pas qu'ils faisaient plus en avant. Finalement la jeune femme s'arreta à une large porte, portant une petite inscritpion dorée. Il fit plusieurs signes de la mains, lui rappelant son père s'agitant dans la maison pour faire le ménage. Il s'asseya alors dans le fauteuil indiqué par la jeune femme, posa son sac, son serpent descendant peu à peu sur lui, s'enroulant, puis laissant le sommeil l'emportait. Ikari ne regardait pas la femme de les yeux, il ne la regarderait probablement jamais, il préférait prêté attention à la décoration de la salle, qui allait s'en doute lui donner plus ample information. Tout était d'une simplicité enfantine. Bien qu'étant dans une pièce immense, et avec le peu de lumière qui y était diffusé, on sentait la chaleur s'y diffusait. N'ayant pas l'habitude de prendre des gans, et ayant été persécuté toute son enfance, Ikari lança un regard plein de fureur vers la jeune femme.

"Qui êtes vous, et qu'attendez vous de moi ?"

Bien, maintenant elle savait que c'était bien de la façon qu'elle s'attendait qu'il réagisse qu'il le ferait. Elle répondit alors à ses questions sur un ton calme et doux, encore une fois.

- Comme je te l'ai déja dit, je m'appelle Kayla Derskel. Je suis la directrice de cette école et ton nouveau professeure.

Elle fit ensuite une pause pour ensuite continuer quelque instants plus tard.

- Il y a quelque semaines, j'ai reçu une lettre de la part d'un homme dont je ne connais même pas le nom m'informant qu'il y avait un jeune homme qui pourrait entré à mon école. Il m'a aussi décrit son passé et la façon dont il réagissait. Ce garçon, comme tu dois l'avoir deviner, eh bien c'est toi. J'ai accepté de te prendre dans mon école, à condition que ce soit moi qui t'enseigne à titre de professeur particulier puisque j'ai cru comprendre que tu n'étais pas très sociable avec les autre...je me trompe?

Elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il réponde.

- Cela répond-t-il à ta question?

Elle le regarda avec un léger sourire sur les lèvres. Elle devait trouver un moyen de le mettre en confiance le plus rapidement possible. Il s'agissait de trouver lequel...

Ikari ne détournait désormais plus son regard d'elle, et observait chacun de ses mouvements en les décryptant. Chacun de ses mouvements d'oeil, chaque fois qu'elle passait sa main des les cheveux, ou alors qu'elle le regardait. Tout l'ennuyait. Il ne savait pas comment réagir.

"Pourquoi prendre la peine de m'enseigner quelques choses, je sais djéà tout ce dont j'ai besoin grâce aux savoirs des livres, et si vous prétendais connaître mon passé, vous devais savoir que je ne peux maitriser la magie . . . Quand à la raison d'être peu sociable je ne la considère pas comme une raison valable, l'humain est inutile, pourquoi aurais je envie de me mélanger à lui, quand à la sorcellerie, qui prétend pouvoir réaliser des miracles, détourner la nature, elle n'est bonne à rien . . . Vous vous prétendez être mon professeur, qu'espérez vous de moi ? Que je vais devenir un bon garçon ? Que je regrette un jour mon acte ? N'espérez pas trop, ce jour n'arrivera pas, ce n'est pas que je ne suis pas sociable, c'est que je n'en ai pas envie, la différence est là, si vous n'avez rien d'autre à ajouter, je pense que je n'ai plus rien à faire ici . . ."

Ikari se leva alors, prenant avec précaution son serpent sur lui, et commença à se diriger vers la porte.

- Je n'attend pas du tout que tu deviennes un bon garçon ni que tu rerettes ton acte. Je veux seulement t'aider, justement, à retrouver ton pouvoir. Tu es sorcier d'origine, tu dois le redevenir.

Elle avait dit cela rapidement. Elle ne s'était même pas lever de sachaise. Elle restait dans la même position, sans bouger. Elle ne faisait que le regarder. Elle ajouta une dernière chose.

- Et si tu pars d'ici maintenant, que veux-tu faire? Simplement rester sur les routes à ne rien faire de ta vie? Éviter tout le monde jusqu'à ta mort?

Elle le regarda. Elle ne pouvait décider pour lui. Si il ne voulait vraimentpas, elle ne le ferait jamais changer d'avis. Mais elle pouvait toujours essayer...

- En te prenant pour élève, je te donne une chance de retruver ton pouvoir et de devenir un des sorciers les plus puissants du monde. Tu as un grand potentiel magique en toi, je le sens. Il ne reste plus qu'à trouver comment t'en servir.

*Potentiel . . .*

"Magique ?

Ikari qui avait posé la main sur la poignet hésita un instant. Il avait tant appris dans les livres, et il pourrait certainement retrouvé la puissance de son père en lui. Mais il ne devait pas se résignait sur les simples mots de cette jeune femme. Que devait-il faire ? Affronter son propre destin, seul, mais en étant sur d'en posséder pleinement le pouvoir ? Ou alors être à la merci des sentiments ? Il se retourna alors, replaçant sa capuche, puis lacha la poignée.

"Je refuse catégoriquement d'être avec les autres . . . Je refuse que l'on traine . . . Si vous ne parvenez pas à ce que je veux , je veux être libre de partir . . . Comment pouvez vous savoir le potentiel que je possède, celui que j'ai tout perdu en contrepartie de mon oeil et de mon bras ?"

Suiryuudan s'éveilla alors, et vit son maître sous un jour qu'il n'avait encore jamais vu. Ikari se rapprocha légèrement, de la femme, laissant cependant une bonne distance.

"Pensez vous que cela prendra du temps ?"

*Des années . . . Non je dois faire plus court . . . Je dois accéder rapidement à cette source de pouvoir . . .*

Ikari baissa la tête, prenant quelques instants de réfléxion. Il se mit alors dans sa position fétiche, qu'il était en train de prendre grande décision en lui : Accroupi, les mains l'une face à l'autre, un petit espace entre les deux. Il s'approcha d'avantage de la jeune femme.

"J'accepte, mais ne croyait pas pour autant que je vous appellerai Sensei, vous êtes juste un moyen de retrouver mes pouvoirs pour moi, rien de plus. Quand commençons nous ? "

Bien qu'étant d'un naturel patient, il préférait ne jamais remettre au lendemain ce qui pouvait être fait immédiatement. D'autant plus lorsqu'il s'agissait de sa source de pouvoirs.

Il ne devait plus perdre de temps, voilà maintenant près de 10 ans qu'il errait dans le monde des hommes sans aucun pouvoir, à ne lire sans rien pouvoir faire d'autre les guides magiques, les divers grimoire de sorcellerie. Désormais il allait pouvoir tout mettre en pratique. Il sentait l'excitation monter en lui, l'envie de pouvoir, l'envie de se battre à nouveau.

*Je vais pouvoir avoir à nouveau le même sentiment que ce jour là, ce sentiment de liberté, de bien être . . . Je vais ressentir à nouveau tout cela . . .*

Ikari sortit alors Suiryuudan de l'endroit où il était perché, et trouva un endroit paisible où il pourrait dormir en paix. Ikari quand à lui sentait la nouveauté, il allait enfin pouvoir apprendre quelque chose de quelqu'un. Il enleva sa cape, et la déposa sur le serpent. On put découvrir alors son kimono, à moitié déchiré, mais cependant pas en mauvais état. Il pris un air hautain, et regarda Kayla.

"Je suis prêt, qu'allons nous faire . . . ?"

Le visage d'Ikari s'assombrit alors. Tout refaisait surface. La mort de son père, le sorcier sombre, puis le squelette . . . Tout s'enchainait dans sa tête, et plus il y repensait, plus son bras lui faisait mal. Il posa alors son bras droit sur son oeil droit, commençant doucement à conter l'histoire.

"J'étais . . . encore jeune et . . . mon père . . . est mort . . ."

Les images affluaient alors, les morts, la souffrance, le sang, mais étrangement ce n'est pas en mal dont il se souvenait, mais plutôt du sang des victimes qu'il avait fait. Un étrange sourire vint s'inscrire sur son visage durant quelques secondes.

"Et ce sorcier . . . si sombre . . . si puissant . . . j'ai succombé à son pouvoir, il m'a dit qu'il ramènerait mon père . . . Mais je savais, qu'il tentait de me transformait en l'un de ses soldats . . . Mais je voulais revoir mon père, ne serait-ce qu'un instant . . ."

Ikari enleva alors main de son oeil, qui était complètement différent. L'iris était d'un rouge sang sans précédent, son coeur battait plus rapidement, ses veines ressortait de plus en plus. Il revoyait l'image du squellette prenait possession de son corps, puis la lumière.

"Un squelette. . . avec la voix de mon père, devait prendre possession de mon corps, mais il n'a réussi qu'à moitié, et nous avons tué le sorcier . . . Mais en contrepartie j'ai perdu tout pouvoir . . . et ce sang . . .si . . ."

*Délicieux . . .*

Ikari avait le souffle court. Son excitation était à son paroxisme, il voulait se battre, ressentir à nouveau cette sensation, ce pouvoir. Après quelques minutes, il était redevenu à nouveau "normal" son souffle était à nouveau paisible, son coeur tranquille.

Kayla resta d'apparence calme, bien que son coeur avait commencé à battre plus rapidement en voyant la réaction du garçon. Cela lui rapellait un cauchemar qu'elle faisait souvent lorsqu'elle était petite. Tout ce qu'elle espèrait, c'est que la suite ne serait pas la même.

- Bien. Si je comprends bien, tu aurais perdu ton pouvoir en tuant le sorcier non?

Si c'était cela, il faudrait surtout qu'il travaille sa concentration...bien qu'il n'y avait pas seulement cela.

Ikari fit un signe négatif de la tête. Effectivement il était présent sur les lieux, mais après avoir eu tant de temps pour réfléchir, il s'était déjà forgé une opinion.

"Je pense que . . . mon père à utiliser mon potentiel ésotérique, mon corps, son savoir, ainsi que tout l'espoir de l'homme aussi inutile et pourri soit il. . ."

Il voyait en cela la seule explication plausible, bien que cela le répugne à l'idée d'avoir était en contact avec l'homme. Comment peut on créer un pouvoir si grand avec des personnes si faible d'esprit soit elle.

Ikari acquiesca. Tout le temps lui avait été offert de retrouver ses pouvoirs. Nombreux étaient les livres qu'il avait étudié des nuis entières, afin de savoir s'il existait un quelconque moyen.

"J'ai tout essayé, plusieurs jour de méditation, des voyages initiatiques, diverses potions de ma confection, rien n'y fait . . . Je ne sens même pas le pouvoir en moi . . . J'ai même recherché pendant longtemps la tombe du sorcier, en vain . . ."